Memória Virtual

Carlos Tavares – Director-Geral de Operações na Renault

1 Junho, 2011 at 11:29 pm Deixe um comentário

O português Carlos Tavares, de 52 anos, Engenheiro, colaborador do Grupo Renault há cerca de 30 anos, com passagens pelo Japão (na Administração da Nissan) e pelos EUA, acaba de ascender à segunda posição na hierarquia deste grupo automóvel francês a nível mundial, reportando directamente ao Presidente, de origem brasileira, Carlos Ghosn.

A ler, a entrevista de Carlos Tavares, hoje publicada no prestigiado jornal económico francês, Les Echos, de que transcrevo abaixo alguns excertos:

«Vous retrouvez aujourd’hui Renault, que vous aviez quitté en 2004. Comment comptez-vous faire pour y restaurer la confiance ?

Ce que je perçois de Renault aujourd’hui, c’est que c’est une entreprise qui a un plan stratégique et qui est impatiente de le mettre en oeuvre. Ma principale préoccupation sera de libérer tout le potentiel de l’entreprise pour que ce plan « Renault 2016-Drive the Change » soit un succès. La passion des employés dans une entreprise comme la nôtre est un facteur déterminant du succès. Autre différence claire par rapport au Renault que j’avais connu : la reconnaissance que le monde bouge, qu’il y a des opportunités à saisir à l’international. […]

Dans la gouvernance de Renault, que faut-il à présent changer ?

Tous les salariés de l’entreprise doivent pouvoir travailler en confiance, en toute liberté. Une des priorités de l’encadrement est de créer un contexte de sérénité, de concentration pour pouvoir faire des voitures innovantes et de grande qualité. Il faut parler, expliquer et surtout écouter. Ce sera mon premier travail dans les prochains mois.

A qui aurez-vous des comptes à rendre ? A Carlos Ghosn uniquement, ou parfois au gouvernement ?

Je le vois de façon plutôt simple : cela fait sept ans que je travaille avec Carlos Ghosn, on se comprend très bien. Je m’attends à un travail en équipe. Je m’efforcerai de faire en sorte que l’entreprise, opérationnellement, atteigne ses objectifs, sinon plus. Quant au dialogue avec les actionnaires, c’est par nature une responsabilité du PDG, ça me paraît limpide. […]»

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